Notre protection sociale a-t-elle un avenir ?

être militant.e mutualiste en quoi ca consiste ?

Disparités territoriales des soins médicaux, coût des soins, coût d’une complémentaire santé, délais d’intervention trop importants, manque d’accompagnement social, manque de médecin, tels ont été les constats préoccupants des intervenants et des 140 participants de la soirée débat qui a eu lieu au CMCL de GAP, vendredi 21 octobre à l’initiative de la Délégation Hautes-Alpes de la Mutualité Française Sud .

Animées par Henri SANNIER, journaliste et maire d’Eau-court sur Somme en Picardie, les différentes tables rondes ont accueilli les représentants de la CPAM, de l’UDAF, du CHICAS, de l’ADRETS, des partenaires sociaux et de la Mutualité Française.  L’accès aux soins n’est pas seulement un problème de coût, ni un rapport entre le nombre d’habitants et le nombre de médecins mais bien un problème global de prise en compte de territoires isolés, de délais d’interventions, et d’accompagnement social.

Comment y remédier ? Selon le Dr Grimaud intervenant en tant que généraliste en zone rurale une des solutions serait : « la mise à disposition de locaux, des centres multi-disciplinaires » pour maintenir les postes de médecins. Mais également le maintient de notre système de protection sociale par le biais de financements « plus justes » en taxant notamment, comme l’a proposé Jean-Paul BENOIT, Président de la Mutualité Française Sud, les produits des entreprises et non les salariés.

Notre système de santé est en crise, il faut y trouver des solutions mais ne pas oublier comme l’a souligné Denis PHILIPPE président de la Mutualité Française Hautes-Alpes, les fondements même de notre protection sociale à savoir « le principe de solidarité nationale »

la santé dans le débat 2012

Ce débat s’incrit dans le programme de « la Santé dans le débat 2012 » et sera suivi d’autres initiatives départementales. La prochaine se tiendra le 25 novembre à Avignon et le point final de ces débats sera le débat public du 19 janvier à Marseille en présence d’Etienne Caniard, le Président national de la Mutualité Française.