Hospitalisation programmée ou imprévue, c’est toujours mieux de ne pas faire l’avance de frais

Le coût de la chambre particulière n’étant pas remboursé par l’assurance maladie, il reste à la charge des complémentaires santé et des ménages. Il représente 25% de leurs poids des dépenses d’hospitalisation.

Aujourd’hui en France, 6,8 milliards d’euros de frais de soins ne sont pas avancés par les patients grâce au système du tiers-payant des complémentaires santé. Cela représente un pouvoir d’achat non négligeable pour nos concitoyens et un facilitateur d’accès aux soins.

Les Mutuelles (regroupées sous l’égide de leur fédération, la Mutualité Française) ont négocié avec les établissements hospitaliers le prix de la chambre particulière et sa prise en charge en tiers-payant. Actuellement 1 établissement hospitalier sur 2 est conventionné, ce qui permet au patient de réaliser une économie moyenne de 7% sur le prix de sa chambre individuelle.

Consultez la liste des établissements conventionnés en région Paca en cliquant sur ce lien.

Vers un reste à charge zéro

Pour aller plus loin, la Mutualité Française propose de créer un observatoire des dépenses hospitalières afin de trouver d’autres solutions encore pour maîtriser le reste à charge des adhérents.
Plus largement, elle souhaite développer les réseaux de soins en optique et dentaire ainsi que le conventionnement dans les maisons de santé mutualistes, en poursuivant l’objectif d’un reste à charge nul pour les patients. Elle demande également la remise à plat du cadre des négociations conventionnelles avec les professions de santé.