Billet de Julie n°58 : Les repères du PNNS – Episode 2

Augmenter sa consommation de légumes secs

Lentilles, pois chiche, haricots blancs et rouges, fèves, … Souvent oubliés des nouvelles générations, les légumes secs ont pourtant de nombreux bienfaits : riches en fibres, fer et protéines ce sont des aliments très intéressants du point de vue nutritionnel ! Si vous en doutez encore, je vous invite à relire mon billet sur les légumes secs.

Dans ses nouvelles recommandations, le Programme national nutrition santé (PNNS) recommande d’en augmenter sa consommation. Concrètement, il faudrait en consommer 2 fois par semaine !

Pour cela je vous suggère deux options  :

• Consommez-les surgelés ou en conserve/bocal : l’avantage est que les légumes secs sont déjà cuits ou pré-cuits et vous pourrez donc les consommer directement !
• Consommez-les secs : il est préférable de les faire tremper 12 h 00 dans l’eau avant de les faire cuire afin de ramollir leur peau pour qu’elle soit plus digeste.

Comment augmenter sa consommation de légumes secs ?

Ce sont des féculents, vous pouvez donc les consommer en tant que tel : saucisses lentilles à la place des saucisses purée, salade de pois chiche au lieu d’une salade de pâtes, etc.
Les légumes secs sont aussi riches en protéines végétales. Ainsi en les associant à des céréales, ils peuvent remplacer les protéines animales : dans le couscous par exemple, il n’est pas nécessaire de manger la viande, la semoule et les pois chiche suffisent pour l’apport en protéines.

Vous pouvez les consommer :

• chauds : comme des haricots blancs dans la soupe minestrone, des fèves en accompagnement d’une viande…
• ou froids : une salade de lentilles ou un houmous de pois chiche.

Vous pouvez aussi les consommer sous forme « cachées » : par exemple de la farine de pois chiche pour faire vos gâteaux ou des pâtes aux lentilles corail à la place de vos spaghettis traditionnels.

Attention à la digestion !

Les légumes secs peuvent être plus difficile à digérer, dans ce cas, je vous conseille de les incorporer progressivement à votre alimentation et en petite quantité. Il vous conviendra d’en consommer 4 fois par semaine en petites quantités plutôt que 2 fois une portion complète, sur la digestion, chacun est différent ! Quand cela est possible, veillez aussi à bien retirer la peau qui entoure le grain, c’est fastidieux mais beaucoup plus digeste !

Les repères du PNNS

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Augmenter l’activité physique… accompagner les enfants de 6 mois à 5 ans.

Le PNNS recommande également d’augmenter son activité physique au quotidien pour limiter les risques liés à la sédentarité.
Faisons un zoom sur les enfants de 6 mois à 5 ans.

De 6 mois à 5 ans c’est une période charnière au niveau moteur qui est impressionnante ! L’enfant passe par l’apprentissage de son corps, de sa matérialité, de l’espace qui l’entoure et des possibilités qui s’offrent petit à petit à lui. Tous les parents attendent avec impatience puis fierté le moment où bébé va ramper, se mettre à quatre pattes, marcher !
Alors, que dire sur cette période ?
Ne limitez pas les mouvements de votre bébé ou bambin. Il est recommandé de ne pas le laisser en position assise ou allongée plus d’une heure, en dehors des périodes de sommeil. Sachez également qu’un enfant de cet âge a besoin d’être actif 3 heures par jour grâce à des activités physiques, par le biais, souvent, du jeu.

Comment accompagner votre enfant ?

A chaque âge ses techniques !

• Jusqu’à 1 an, sur un revêtement adapté, en position assise ou allongée, stimulez sa curiosité avec des objets sonores ou colorés qu’il cherchera du regard et voudra attraper. Si vous le souhaitez, initiez-le aux bébés nageurs.
• A partir de 12 mois, créez des parcours moteurs (cerceaux, marches, roll-on…) avec ce que vous avez chez vous et aidez-le à appréhender ces « obstacles ».
• Au-delà de deux ans, l’enfant commence à jouer avec les autres. Allez au parc, faites découvrir les déplacements doux (trottinettes, tricycle, draisienne), jouez avec lui au ballon pour améliorer sa motricité et sa préhension…

Certaines structures sportives prennent également les enfants en cours collectif, avec un parent, dès 18 mois (notamment babygym). N’hésitez pas à partager ces moments avec lui.

En résumé : mettez votre enfant en mouvement, sous votre œil vigilant. Aidez-le à appréhender son corps, les mouvements et faites-lui découvrir la joie de bouger en toute sécurité. Plus tard, ce sera un enfant curieux, actif et confiant en ses capacités.