Le 24 septembre dernier Sophia, Loisirs & Vie (SLV) et la Mutualité Française Sud ont proposé une visioconférence sur les serious game. A l’occasion de la sortie du replay nous vous proposons un petit focus sur le thème.
Les jeux vidéos
Thierry Lespinasse, directeur de l’association SLV et Stéphane Mansour, médiateur numérique pour cette même association ont commencé leur intervention en présentant le contexte du jeux vidéos en France. Le jeu vidéo s’est imposé en France comme dans le monde; ils font partis des produits culturels les plus vendus dépassant les livres et les CD. Le développement de certains jeux vidéos nécessitent d’ailleurs des budgets qui n’ont rien à envier au blockbusters américains ! On parlent même de 10è art…
Il existe une multitude et de différentes natures : jeux d’aventure, de combats, de simulation, de sports, de guerre, de stratégie, etc. 58 % des française jouent régulièrement et l’âge moyen est de 34 ans. Cependant ils sont plus de 90% à être joueurs entre 10 à 24 ans ( 70% entre 25 et 44 ans et à partir de 50 ans ils sont 50% ou moins).
Pour les intervenants de SLV, le jeu vidéo est plus qu’un divertissement, lorsqu’il est pratiqué sans excès. Il permet de développer les capacités cognitives, l’intelligence déductives, la capacité de concentration et l’amélioration de réflexes psychomoteurs.
Toutefois, il faut veiller à ne pas tomber dans l’excès : le temps de jeu doit rester raisonnable et respecter les normes PEGI qui définissent, selon le risque, l’âge à partir duquel le jeu est accessible.
Les serious game
Le recours aux jeux vidéos dans les établissements scolaires est une pratique qui se développe de plus en plus. Ils permettent de s’appuyer sur la notion de plaisir pour servir la motivation des apprenants. Les serious game ou jeux sérieux, quant à eux, n’ont pas pour objet de distraire ou de divertir. Leurs objectifs est l’apprentissage, la pratiques de compétences, l’information et/ou la communication.
Les codes des jeux vidéos, la dimension vidéoludique est au service de l’immersion dans le serious game. Les avantages de cette dimension sont nombreux : un retour immédiat et mesurable des apprentissages, l’utilisation des codes des jeux vidéos permettent de mieux faire passer les messages (gamification) et enfin c’est une pratique sans danger (physiquement parlant).