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Comme toutes les années, la Mutualité Française publie son observatoire « Place de la Santé ». Après les restes à charge en santé, le grand âge et l’autonomie, cette année, elle se penche sur les restes à charge hospitaliers. Jean-Paul Benoit, Président de la Mutualité Française Sud, nous résume la tendance…
Restes à charges hospitaliers : des inégalités liées à son âge et son lieu de résidence....
A l’aube de la mise en place de la réforme du reste à charge zéro pour l’optique, le dentaire et l’audio prothèse, les restes à charges sont toujours d’actualité notamment sur l’hôpital. Bon nombre semble penser que les frais d’hospitalisation sont pris en charge à 100% par l’assurance maladie. Or il n’en est rien.
Contrairement à certaines idées reçues, l’Observatoire montre que les dépenses hospitalières sont loin d’être supportées à 100 % par la Sécurité sociale et qu’elles sont désormais le 1er poste de remboursements des mutuelles (24 % de leurs remboursements). Le rôle des mutuelles pour réduire les inégalités et la facture des Français, en particulier à l’hôpital, est déterminant et croissant, d’autant que la population qu’elles protègent est plus âgée que la moyenne. Cela illustre très concrètement ce que j’appelle l’impact social de nos organismes mutualistes. déclaration de Thierry Beaudet, Président National de la Mutualité Française.
Plus on avance dans l’âge plus les risques d’hospitalisation sont fréquents et plus les restes à charges sont importants. L’implantation géographique rentre elle aussi en compte dans la charge supportée par les assurés sociaux et les mutuelles. En effet, alors que les dépenses hospitalières ont progressé de 3,2% , celles de l’Assurance maladie ont elles aussi évolué de 3,2% alors que celles des mutuelles ont augmenté de 5,2% et celles des patients de 0,9%. Cela fait des frais liés à l’hospitalisation, le 1er poste de remboursement des mutuelles (24%).
Pour en savoir plus, lisez le communiqué de presse de la Mutualité Française : Hôpital : des restes à charge inégalitaires
