Aujourd’hui, en France, 15 000 personnes sont en attente d’une greffe. En 2010, environ 5 000 personnes ont été greffées. Nous pouvons faire mieux. C’est pour cette raison que Lydia Boisblet-Calmet, secrétaire de la délégation départementale du Var de la Mutualité Française PACA, a lancé l’idée d’organiser une conférence sur le don d’organes car aujourd’hui il sauve des vies, aussi jeunes soient-elles.
Cette conférence s’est faite en collaboration avec France ADOT 83, le médecin coordinateur de l’Hôpital de Ste Musse à TOULON, et la Mutualité Française PACA, délégation Var. Les intervenants auront pour mission d’apporter des réponses aux questions des participants, notamment des jeunes qui sont de véritables ambassadeurs auprès de leurs parents
La loi de bioéthique prévoit que le consentement est présumé, sauf refus explicite anticipé du « donneur potentiel ». Or dans la réalité, lorsque le décès survient, les proches sont systématiquement consultés par le corps médical et ce sont eux qui décident d’autoriser ou non le prélèvement quelque soit le consentement présumé de la personne décédée.
Consentement ? Oui, vous pouvez détenir la carte de donneur, mais elle n’a aucune valeur légale.
Refus ? Oui, vous pouvez vous inscrire sur le « registre des refus », simple formulaire qui vous permet d’exprimer votre opposition. Les médecins coordinateurs consultent cette liste avant tout prélèvement d’organe.
Le don d’organe, c’est aussi une chaîne de solidarité : 70 personnes s’activent entre donneur et receveur compatibles : groupe sanguin, morphologie, âge.
Nous devons chasser les fausses idées reçues. Donner ses organes n’a rien à voir avec le don de son corps à la science. Les organes ne sont pas prélevés tant que la personne n’est pas constatée en état de mort encéphalique. Il n’y a pas de limite d’âge et aucun problème de santé ne constitue un obstacle au don.