82 000 cas. 2 800 morts. 50 pays. 5 continents. Les chiffres du coronavirus donnent le tournis et créent un climat anxiogène. Pourtant, on vous explique pourquoi il ne faut pas céder à la panique en cinq points.
1. Un taux de létalité du COVID-19 faible
Le taux de létalité du coronavirus, c’est-à-dire le ratio entre le nombre de décès et le nombre de cas cliniques constatés, est plus faible que celui du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère). Le taux de létalité du COVID-19 s’élève aujourd’hui à 3,3% contre 9,7% pour le SRAS, 50% pour le virus Ebola et 60% pour la peste bubonique.
2. Des patients guéris en France et à l’étranger
En France sur douze cas d’infection au coronavirus détectés depuis janvier 2020, on compte onze guérisons. En Italie, trois personnes (un couple et un jeune homme) ont quant à elles été soignées à Rome depuis début février et sont aujourd’hui guéries.
3. Existe-t-il des traitements contre le coronavirus ?
Partout dans le monde c’est une course contre la montre qui se joue pour trouver LE vaccin contre le COVID-19. Des dizaines de laboratoires français, américains et chinois y travaillent. Un traitement à base d’agents antiviraux utilisés contre le virus Ebola serait en cours d’analyse.
4. La France face à l’épidémie
La France occupe la 6ème place mondiale en matière de prévention. Face à l’épidémie les différents ministères du gouvernement (Affaires étrangères, Transports, Education nationale) ont pris plusieurs mesures. Elles sont d’ailleurs en accès libre sur internet depuis le site internet du gouvernement (https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus).
5. L’hystérie collective… malheureusement un classique !
Depuis des semaines on entend plus parler que de lui : le coronavirus ou Covid-19 de son petit nom. La nouvelle coqueluche (sans mauvais jeu de mots) des média. Un emballement qui conduit inévitablement à la psychose. Les fake news circulent en boucle H24 sur les réseaux et provoquent déjà une pénurie sur certains produits comme les masques de protection ! Une hystérie collective qui n’est pas sans rappeler celle de la pénurie d’essence, il y a quelques mois ou d’autres virus, les années précédentes, comme Ebola ou la grippe H1N1…
Rester donc vigilant (se laver les mains, éviter les zones à risques, les personnes fragilisées etc…) sans céder à la panique car la meilleure protection contre l’épidémie reste toujours les gestes barrière.
Les gestes barrières pour se protéger du CoVID-19 Cliquez sur l’image pour l’agrandir.