Réduire les produits salés
Une consommation excessive de sel ou de produits salés peut entrainer de l’hypertension artérielle (elle-même responsable de maladies cardiovasculaires) et de la rétention d’eau.
Pour éviter cela, l’Organisation Mondiale pour la Santé, recommande de ne pas ingérer plus de 5 g de sel par jour (soit 5 à 6 sachets individuels de collectivité).
Cela peut sembler beaucoup mais en réalité, la majorité du sel que nous consommons est caché : dans la charcuterie, le pain, les plats industriels, les chips, etc.
Pour un français moyen on considère que :
– 2g de sel sont contenus naturellement dans ses aliments
– 2g de sel sont ajoutés dans les produits industriels qu’ils consomment : fromage, pain, conserves, etc.
Il ne reste donc que 1g, soit 1 demi sachet par repas à ajouter
Comment réduire sa consommation
– Sur un plateau de fromages, privilégiez les fromages les moins salés comme la mozzarella ou la ricotta, et limiter les plus salés c’est-à-dire les fromages à pâtes persillées
– Pour la charcuterie : limitez-la à 150g par semaine voire moins si cela vous est possible
– Observer la quantité de sel sur les plats industriels, vous pouvez aussi vous fiez au nutriscore en évitant les scores D et E. Dans la mesure du possible, cuisinez vous-même et maitrisez votre quantité de sel ajouté.
– Rincer les produis en conserve afin d’enlever l’excédent de sel
– Gouter avant de saler et essayer de réduire progressivement votre consommation : comme le sucre, il est difficile de le supprimer soudainement, il vaut mieux habituer votre palais petit à petit
– Relever vos plats avec des épices, des condiments, des huiles aromatisées, du citron, des aromates ou du poivre
– Pour l’apéritif, évitez les chips et choisissez plutôt des noix, amandes ou noisettes non salées
– Selon l’eau gazeuse que vous choisissez, la quantité de sel peut varier du simple au fois 200 ! Privilégiez la Salvetat ou la Perrier et ne buvez la Vichy que si votre médecin vous le demande.
– Les médicaments effervescents aussi sont salés, si votre pharmacien vous en donne la possibilité, préférez les comprimés à avaler
Le syndrome de l'essuie-glace
Avez-vous déjà entendu parler du syndrome de l’essuie-glace, notamment chez les coureurs ?
Ce syndrome peut également concerner, de manière plus rare, les cyclistes ou les adeptes de marche rapide. Il correspond à une inflammation bandelette ilio-tibiale. Pour faire simple, c’est la face externe du genou qui s’enflamme, à cause d’un frottement répétitif entre deux éléments anatomiques : la bandelette ilio-tibiale et le condyle fémoral externe.
On nomme le syndrome de l’essuie-glace ainsi car les frottements répétés rappellent le mouvement des essuie-glaces d’une voiture.
Comment cela peut-il arriver ?
La cause la plus commune est le surentrainement, mais pas uniquement ! Toute personne peut ressentir ce tiraillement, notamment si les chaussures ne sont pas adaptées, si vous possédez un trouble morphologique du pied (pied creux, par exemple), ou une problématique de posture sur le bassin ou les membres inférieurs. Des antécédents de traumatismes comme des fractures ou entorses des membres inférieurs peuvent également jouer.
Comment aller vers le rétablissement ?
Une pause est nécessaire, surtout si vous avez laissé traîner la douleur. La première phase sera de soulager cette douleur (poche froide, anti-inflammatoires si nécessaires, étirement doux et massages pour faire circuler le sang). La seconde sera un travail de rééducation avec un kinésithérapeute afin de corriger des postures, des facteurs de risques et prévenir les récidives. Au-delà de ça, vous pouvez également consulter un podologue pour vérifier l’équilibre de votre voute plantaire ; et un ostéopathe, qui pourra agir sur d’autres causes physiologiques.
Dans tous les cas, reprenez tranquillement et… pas d’automédication !