Du fait de ces nombreuses vertus, l’Organisation Mondiale pour la Santé recommande l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, puis en complément d’autres aliments de 6 mois à 2 ans. Cette pratique nécessite néanmoins quelques adaptations nutritionnelles !
Nutrition et allaitement
Du fait de ces nombreuses vertus, l’Organisation Mondiale pour la Santé recommande l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, puis en complément d’autres aliments de 6 mois à 2 ans. Cette pratique nécessite néanmoins quelques adaptations nutritionnelles !
Les bienfaits de l’allaitement
Que ce soit pour la mère ou pour l’enfant, l’allaitement procure de nombreux bienfaits pour la santé :
- Pour la mère : lien avec son enfant, diminue les risques de cancers (seins et ovaires) et d’ostéoporose, aide à la perte plus rapide des kilos de grossesse
- Pour l’enfant : aliment le plus complet et adapté car il évolue au fur et à mesure du temps et des tétées, aide à la digestion, augmente les défenses immunitaires, prévient des allergies et de l’obésité à l’âge adulte.
Bien sûr, pour que l’allaitement soit bénéfique, il faut qu’il soit désiré par les parents : il ne doit pas faire mal, ou rendre mal à l’aise ! Sans cela, il se transformera en source de stress, d’énervement ou de fatigue !
L’alimentation idéale
Le lait maternel puise ses nutriments dans l’alimentation de la mère qui doit donc être équilibrée afin d’apporter au bébé tous les éléments nécessaires. La mère devra porter particulièrement attention à consommer suffisamment de produits laitiers (3 portions par jour) pour apporter calcium et vitamines D en quantité adaptée. De plus, il est conseillé de consommer au moins une fois par jour de la viande, du poisson ou des œufs pour apporter suffisamment de fer à son bébé.
Pour les familles à risque d’allergies, il sera conseillé à la mère d’éviter les aliments contenant des arachides.
Des interrogations subsistent concernant les aliments contenant du soja, par mesure de précaution, Santé Publique France conseille de les éviter pendant l’allaitement.
Les boissons
Comme pour tous, la seule boisson indispensable est l’eau ! Qu’elle soit plate, gazeuse, aromatisée ou en tisane, il est essentiel d’en boire au moins 1.5L par jour pour être suffisamment hydraté.
Deux types de boissons sont à éviter
- L’alcool, comme durant la grossesse, l’alcool est fortement déconseillé car il passe dans le lait maternel ! Durant l’allaitement, il est possible de consommer occasionnellement mais en petite quantité (1 verre max) et après la tétée (3h minimum avant la prochaine tétée. Si cela n’est pas possible, il est conseillé de tirer votre lait avant et lui donner au biberon). Et non : la bière ne favorise pas l’allaitement !
- La caféine : contenu dans le thé et le café, elle excite le bébé et reste jusque 20 fois plus longtemps dans son corps que dans celui d’un adulte !
Activité physique et allaitement
Selon l’OMS Il faut pratiquer 150 minutes d’activité physique par semaine. Cependant, est-il possible de pratiquer une activité physique pendant la période d’allaitement ? La réponse est oui ! Il n’y a pas de contre-indication concernant l’activité physique, bien au contraire.
L’activité physique régulière n’a que des avantages et aucun inconvénient à n’importe quel moment de notre vie. Elle a des bénéfices tant aussi bien au niveau physique qu’au niveau psychologique.
Beaucoup de mères peuvent penser que pratiquer une activité physique lors de l’allaitement peut diminuer la quantité de lait, ou les fatiguer encore plus qu’elles ne le sont déjà. FAUX !
Les effets de l’activité physique :
Lors de cette période, comme à tout autre période, faire de l’exercice améliore l’état cardio-vasculaire et le métabolisme général de la mère. On sait que lors de la grossesse, les graisses sont accumulées, c’est pourquoi l’activité physique permet de mobiliser ces graisses, et donc de perdre des kilos.
L’exercice physique, durant l’allaitement, a également un effet au niveau psychologique. Il est un facteur protecteur contre la dépression et permet aux mères de se sentir mieux dans leur corps, de retrouver de l’énergie, d’être plus détendues, calmes ou encore plus positives. En outre l’activité a un effet positif sur le bien-être émotionnel des nouvelles mères.
Mais quel type d’activité physique peut-on pratiquer lorsque l’on allaite ?
Il est préconisé de pratiquer une activité physique d’intensité modérée. Pour commencer, il est préférable de pratiquer une activité relaxante comme de la gymnastique douce ou une activité physique de renforcement (exercice permettant de reprendre de la masse musculaire au niveau des cuisses, abdominaux …). Après quelques semaine, viennent les activités extérieures comme la marche rapide avec ou sans poussette ou encore la natation.
Attention : Il est préférable de demander l’avis d’un professionnel de santé avant toute pratique d’activité physique.
Quand pratiquer une activité physique ?
Selon une étude, si vous pratiquez une activité physique très intense, le taux d’acide lactique peut rester élevé durant 90 minutes (Wallace et Rabin, 2003). Cela est sans danger pour le bébé mais certains bébés peuvent refuser la tétée le temps que l’acide redescende.
Il est donc préférable de pratiquer une activité physique après l’allaitement, pour deux raisons :
- Si l’activité physique est trop intense l’acide lactique aura le temps de baisser avant la prochaine tétée.
- Afin d’éviter l’inconfort de l’engorgement durant l’activité physique. Mais pensez tout de même à mettre une brassière adaptée.
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